Djâlal-od-Dîn Rûmi
et la confrérie des Derviches tourneurs
Il naquit dans la Turquie du 13ème
siècle. Bien que de confession musulmane, Rûmi ne se reconnaît pas dans le
dogme de l'islam. Il se considère comme un chercheur en conscience humaine,
privilégiant toujours l'expérience directe aux écrits imposés et figés de
l'époque. Rûmi fait partie du soufisme, la branche mystique de l'Islam. Comme
tout explorateur de la conscience humaine il rejeta le dogme religieux fixiste,
car il perçut intuitivement que tout n'est qu'évolution et que le
transpersonnel en l'humain évolue en même temps que le reste de la psyché. En
ce sens, la religion figée par le dogme est anti-transpersonnelle, le
développement personnel étant par essence recherche de liberté intérieure et
expansion de la conscience au-delà des limites imposés par un ordre politique
ou religieux. Rûmi percevait qu'au-delà des appartenances religieuses ou
nationalistes il n'existait qu'une seule humanité vivant de manière différente
dans la forme le transpersonnel, mais se rejoignant dans le fond.