«Se réveiller, c’est se rendre compte qu’il y a toujours quelque chose qui était là»
H. Thomas,
Le promontoire
Elle contemple les oiseaux, les étoiles et les bateaux, des lézards et des renards qu’elle aurait apprivoisés. Elle ouvre les écluses de mon âme, puis elle s’endort dans le sable où personne n’ose la toucher. Et quand le jour se lève, elle attache son ruban bleu à ses cheveux. Elle est jolie et toute fraîche. Un rêve l’accompagne partout où elle va, comme la poupée qu’elle tient par la main.
La dernière lumière du soleil s’en va. L’enfant abandonne sur le livre, avant de partir, son ruban bleu. Un ruban très simple, léger comme le vent. Elle le laisse glisser du ciel sur le sable. On voit ce qui reste de bleu. Un fleuve, un océan. Elle traverse les cases de la marelle à cloche pied en riant, elle s’en va et on n’y croit pas. Peut-être étais-je une illusion de là-bas?
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