mercredi 25 mars 2020

Au temps du diable

Quelle humanité?
Quel avenir?



L'homme dans sa partie divine est capable de créativité, d'amour, de noblesse et de beauté. Depuis des siècles, certains travaillent fort pour ravir cette partie de lui, l'asservir tel un être froid et sans âme.
Tous les moyens sont bons pour y parvenir et le détourner du divin qui est en chacun de nous.
Un jour viendra et les hommes se chercheront vainement un cœur, une sensibilité, une émotion, bref une âme. Rappelez-vous Pinocchio, rappelez-vous I.A de Spielberg. Des personnages en quête de vertus humaines qui font d'eux des êtres plus vivants, plus divins.

On n'est plus dans la science fiction, on est dans la projection de notre propre film, un scénario rempli de démons, de peur, d'arrogance et d'ignorance, et malheureusement on est aussi les producteurs.
Il me semble que nous sommes la dernière espèce dite humaine, alors qu'une nouvelle ère se pointe le nez, celle du transhumanisme et bien d'autres espèces douées d'intelligence. L'homme a  besoin de se humaniser et non de se transhumaniser. 

Certains verront peut-être une dissonance entre ce que j'écris et ce qui se passe aujourd'hui, mais j'espère que ce confinement forcé devient une retraite qui permettra à l'homme de prendre conscience de l'impact de cette transition qui s'opère sous nos yeux.
Se retourner vers soi, oser se regarder dans son miroir et se poser les questions: que reste-t-il de nous dans ce monde chaotique? Que reste-t-il de si humain en nous?
Je vois de plus en plus que le défi est grand, immense même, mais possible toutefois.
Je le souhaite aux générations futures, car  le fardeau est lourd...
Et puis un jour, les êtres se reconnecteront à cette source divine pure et puissante qui les relie les uns les autres et ils vivront éternellement et vivront heureux. Amen!
 ©Soumaya Neggaz